Circuit du vieux Dinan

Ce circuit du vieux Dinan (4 km) vous fera découvrir tous les lieux qui font l’histoire de DINAN.

Pour information, en suivant les numéros dans l’ordre croissant, vous remonterez la côte du Jerzual, qui est LA rue emblématique de Dinan !

Communément appelé « Le Jerzual », elle relie le port et la ville haute sur une distance de 507 mètres. Pavé, étroit, sinueux et surtout escarpé (entre 10 % et 18 % selon les lieux), elle est réservée aux piétons et aux vélos et offre un dénivelé de 75 m.

Si vous ne voulez pas le monter, mais plutôt le descendre, je vous conseille de faire le circuit en sens inverse et donc de commencer par le numéro 31.

Cette visite peut se faire en une demi-journée, tout dépend si vous souhaitez prolonger la découverte de certains bâtiments ou lieux qui méritent de s’y attarder un peu plus.

Le circuit peut également être divisé en deux en y incluant une pause déjeuner dans l’un des nombreux restaurants de la ville.

Si c’est la cas, nous vous proposons de diviser la visite au numéro 23, dans un sens ou dans l’autre.

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Nous allons maintenant vous donner le déroulé de la visite par ordre croissant des numéros :

1 Débutez la visite à l’office de tourisme. Vous pourrez y trouver des cartes et des brochures qui vous aideront lors de votre visite.

De plus, à l’intérieur, attardez-vous au Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine pour voir l’exposition permanente, très intéressante et instructive, « Dinan, hors les murs ».

A travers un sentier d’interprétation et des supports d’animation interactifs, vous aurez les clés pour comprendre l’histoire de Dinan et la richesse de son patrimoine.

La visite est gratuite, ouverte toute l’année et dure en moyenne 20 minutes.

2 En ressortant, traversez la rue et dirigez-vous vers la place Duguesclin et plus précisément au pied de la « statue équestre de Bertrand Duguesclin ».

Bertrand DUGUESCLIN est né vers 1320 à La Motte-Broons près de Dinan et est décédé le 13 juillet 1380. Issu de la petite noblesse Bretonne, ce héros de la guerre de 100 ans s’est distingué par son courage et sa ruse. Il a mené une guerre de harcèlement contre l’envahisseur anglais qui lui a donné le surnom de « Dogue Noir de Brocéliande ».

Il combattit pendant trente ans sur différents fronts au service de la couronne de France et fut nommé « Connétable » de France et de Castille, c’est-à-dire Commandant suprême des armées Royales.

Son corps repose dans la basilique de Saint-Denis, à côté du tombeau du Roi Charles V, par décision de ce dernier. Son cœur repose en la Basilique Saint-Sauveur de Dinan.

La statue équestre en bronze face à vous a été inaugurée en 1902 en présence du ministre de la Guerre de l’époque, et est l’œuvre du célèbre sculpteur Emmanuel FREMIET (1810-1910) qui a également réalisé la célèbre statue de la flèche de l’Abbaye du Mont Saint-Michel : « Saint Michel terrassant le dragon.

3 – Allez vers la deuxième place, en contrebas, la place du champ-clos. Du côté gauche de la place, sur le trottoir, face au restaurant « A l’Abondance« , se trouve une stèle commémorant le duel entre Thomas de CANTERBURY et Bertrand DUGUESCLIN en 1357 (cité à tort 1359).

En février 1357, les troupes anglaises du duc de LANCASTER assiégèrent Dinan, défendue par Bertrand DUGUESCLIN. Lors d’une trêve, le jeune frère de DUGUESCLIN est capturé par Thomas de CANTERBURY, un chevalier du Duc de LANCASTER.

Offensé, DUGUESCLIN provoque Thomas de CANTERBURY en combat singulier.

L’affrontement se déroulera sur la Place du Champ, devant vous. Au signal donné, les deux combattants, armés chacun d’une lance, éperonnent leur cheval pour bondir sur l’adversaire. Le choc est terrible et les lances détruites. Dès lors, DUGUESCLIN et CANTERBURY s’affrontent à l’épée, jusqu’à ce que le Breton réussisse à désarmer l’Anglais. DUGUESCLIN descend de sa monture, attrape l’épée tombée de CANTERBURY et la jette hors des limites. Puis il se débarrasse de ses genouillères et de ses jambières en métal pour gagner en mobilité.

Voyant cela, l’Anglais, toujours à cheval, précipite sa monture sur le Breton dans l’espoir de le renverser et le piétiner.

Sans succès : DUGUESCLIN esquive la charge et transperce le ventre du cheval. Mortellement blessé, l’animal se cabre puis s’effondre au sol, entraînant CANTERBURY dans sa chute. Aussitôt, DUGUESCLIN se précipite sur l’Anglais, lève son heaume (son casque) et lui met sa dague sur la gorge, le suppliant d’avouer sa vilenie.

L’Anglais refuse d’admettre sa faute. DUGUESCLIN, furieux, le frappe alors violemment avec le pommeau de son poignard au visage. Les compagnons du Duc de LANCASTER interviennent et retiennent DUGUESCLIN.

La vie sauve, mais dans un piteux état, CANTERBURY est dépouillé de son armure, et c’est en chemise sur une claie de bois, qu’il quitte le terrain clos tandis que DUGUESCLIN sort de la lice au son des trompettes et des acclamations de la foule. Le lendemain, le duc de LANCASTER reçoit du roi d’Angleterre l’ordre de lever le siège de la ville. Les Anglais quittent DINAN et se dirigent vers RENNES.

Suite à cet exploit, Charles de Blois, prétendant au Duché de Bretagne, arme DUGUESCLIN Chevalier.

Traversez la place, pour emprunter le « passage de la tour » – 4 – et accéder au Beffroi dit Tour de l’Horloge – 5 –.

Érigée à la fin du XVe siècle par la riche bourgeoisie dinannaise, elle domine de ses 47 mètres de haut la vieille cité médiévale et offre un panorama exceptionnel sur les monuments.

Prenez le temps de la visiter ou revenez-y plus tard.

Sa visite est l’occasion de porter un autre regard sur la ville de Dinan et est aussi l’occasion de découvrir un mécanisme d’horlogerie réalisé à Nantes en 1498 par l’Allemand HAMZER. Toujours situé dans la Tour de l’Horloge, c’est aujourd’hui l’un des plus anciens mécanismes d’horlogerie d’Europe.

A la sortie du passage, tournez à droite et marchez une centaine de mètres jusqu’au 6 rue de la Tour de l’Horloge 6 – . En passant, arrêtez-vous au 13 de la rue pour admirer ce gisant incomplet du XIIIe siècle.

Au 6, vous êtes devant la maison de la harpe qui, avant de devenir ce petit musée, a eu un parcours particulier.

Juchée sur ses trois piliers sculptés, elle était à l’origine l’Hôtel Keratry, construit en 1559, non pas sur ce site, mais à Lanvollon près de Saint-Brieuc.

En 1933, le maire de Lanvollon fait démonter la maison et la met à l’abri. Dans le même temps, M. Geistdoerfer, Maire de Dinan, soucieux de préserver le patrimoine historique, décide de l’acheter afin de le reconstruire sur ce site.

En 1939, la maison a été réassemblée à l’envers afin que les visiteurs de la rue puissent voir les personnages sculptés et peints à l’origine, vêtus d’un costume du XVIe siècle.

Passer devant le Théâtre des Jacobins, qui se situe sur l’emplacement d’un ancien couvent, le couvent des Jacobins qui était les plus important de la ville.

Tourner à gauche dans la rue Auguste Pavie, puis à droite dans la rue Waldeck Rousseau. Au numéro 20, empruntez l‘Esplanade de la Fraternité et dirigez-vous vers ce grand bâtiment en face de vous. – 7 – C’est l’actuelle bibliothèque de Dinan et le Palais des Congrès.

A l’origine, c’était l’ancien couvent des Dominicains, construit à partir de 1658.

Confisqué à la Révolution, il devint caserne et prison en 1795, puis l’hôtel de ville au début du 19ème siècle. Le couvent devient ensuite l’hôpital général de la ville jusqu’au début des années 1970 et redevient enfin une chapelle consacrée.

Son plafond peint est l’un des trésors cachés de Dinan, réalisé dans le dernier tiers du XVIIe siècle.

8 – Descendez les marches au bout de l’esplanade, prenez le chemin à gauche et longez la Chapelle Sainte-Catherine, qui a fait peau neuve de 2010 à 2017.

Construite entre 1661 et 1664, écrin d’une exceptionnelle collection de sept statues restaurées parmi les plus anciennes des églises de Dinan et d’un tableau monumental, ouvert à la visite. Admirez également sa superbe façade de style français classique.

Laissez la chapelle derrière vous, remontez la rue, passez les deux piliers et vous arrivez au jardin anglais, que l’on découvrira plus tard.

Tourner à gauche pour contourner la Basilique Saint-Sauveur par la rue Chauffepieds.

Le nom de cette rue date du 19ème siècle, avant qu’elle ne porte un tout autre nom : la rue Chauffecon ! Jusqu’au XIXe siècle, cette rue était constituée de masures où vivaient des demoiselles de petites vertus. Quand les dames allaient entendre la messe, les hommes, eux, allaient se réchauffer…!
Sur votre gauche, au 10 place Saint-Sauveur, la maison d’Auguste PAVIE (explorateur, diplomate et haut fonctionnaire français né à DINAN en 1847), une des plus anciennes maisons de Dinan, elle date du XVe siècle.

9 – Vous voici Place Saint-Sauveur, en face de la Basilique Saint-Sauveur.

Construit à partir de 1123, elle n’a cessé de se transformer et sera achevé à la fin du XVIIe siècle.

Elle abrite le cénotaphe du cœur du Connétable DUGUESCLIN.

Elle combine de nombreux styles : roman, gothique, classique et baroque. Son portail remarquable date du XIIe siècle. (visite gratuite).

En sortant de la Basilique, tournez à droite et contournez là pour revenir au jardin anglais – 10 – . Au passage, admirez les maisons de la rue qui sont classées.

Avec son magnifique panorama sur le port et le viaduc, le jardin anglais invite à la détente, à la promenade et à la contemplation.

Historiquement, ce lieu était le cimetière paroissial, mais au 18ème siècle le cimetière s’est retrouvé au cœur de la ville.

Pour une question d’hygiène et pour éviter les épidémies, le cimetière a été déplacé à son emplacement actuel dans les années 1830.

Si la majorité des ossements y ont ensuite été transférés, les jardiniers ont tout de même retrouvé quelques fragments d’os pendant des années. Mais plus aujourd’hui.

Le « jardin à l’anglaise » a été dessiné en 1852 en mémoire de la colonie britannique établie à Dinan. Fleuri toute l’année, ce petit parc possède une jolie esplanade bordée d’arbres centenaires. Il existe un cèdre de l’Himalaya, un arbre de Judée, un Ginkgo biloba, aussi vieux que le jardin lui-même et classé « arbre remarquable des Côtes-d’Armor ».

Rendez-vous au bout du jardin, au niveau des remparts. Suivez ces remparts vers la gauche jusqu’à la tour Sainte-Catherine – 11 – .

Cette magnifique tour des XIIIe-XIVe siècles, dominant la vallée de la Rance, offre un panorama unique. C’est l’une des plus élégantes de Dinan et l’une des plus anciennes.

Revenez sur vos pas et longez les remparts sur la promenade de la Duchesse Anne, en découvrant la superbe vue sur la vallée de la Rance.

Vous arrivez à la Poterne ou tour Cardinal (XIVè siécle) 12 ,

Ancienne tourelle de garde. Elle est percée d’une porte qui permettait aux habitants et aux soldats de sortir et d’entrer discrètement dans la ville sans être vus de l’extérieur et qui permettait d’accéder aux bords de la Rance.

Descendez les escaliers et passez sous les remparts.

Tourner à gauche et suivre le chemin qui descend jusqu’au port de Dinan.

Vous arrivez au pied de la tour Sainte-Catherine, au niveau d’une plaque commémorative rappelant que les Américains sont arrivés à DINAN le 6 août 1944 en traversant le viaduc malgré le sabotage des Allemands qui avaient détruit, la veille, deux arches.

Traversez la rue et descendez le petit escalier 13, au pied du lampadaire, et suivez le chemin sinueux. Au pied du viaduc, prendre à gauche en direction du port de Dinan.

Vous atteignez le vieux pont de Dinan 14 –,

Pont à l’origine de la création de Dinan, il était un passage obligé entre la Bretagne et la Normandie et vers Paris, et avait une importance stratégique.

Il a été construit dans les années 1070, pour relier les deux prieurés préfigurant Dinan.

Presque millénaire, le « vieux pont », comme on l’appelle tout simplement à Dinan, a changé d’aspect à de nombreuses reprises. Initialement, il est plus long et horizontal, et n’a pas sa forme actuelle en forme de dos d’âne.

A l’origine, il avait 5 arches. L’ancien pont de Dinan et sa grande arche actuelle a été reconstruit après la Seconde Guerre mondiale après avoir été partiellement détruit le 5 août 1944 par les Allemands, dans leur fuite.

Les seules parties vraiment authentiques que conserve ce pont ne sont qu’un arc en plein cintre roman, et un arc brisé (arcs côté Dinan). Ce dernier est maintenant inclus dans le sous-sol, on peut voir sa partie supérieure au bout du pont dans le petit parc qui a été aménagé sur le lit de la Rance qui était alors beaucoup plus large à l’époque.

Dans la ligne droite du pont, la rue du petit fort (devenant rue du Jerzual un peu plus haut), la rue la plus célèbre et la plus pittoresque de la ville, monte à pic du port vers les hauteurs. C’est la première artère de ce qui deviendra la troisième ville du Duché de Bretagne à son apogée.

Avant d’affronter le Jerzual, promenez-vous sur le port – 15 – et laissez-vous tenter par une crêpe, un bol de cidre ou un plateau de fruits de mer.

Vous pouvez également embarquer pour une croisière guidée ou pour une croisière-repas sur les méandres de la Rance afin de découvrir cette voie de communication séculaire.

Vous pouvez également piloter vous-même votre embarcation en louant un bateau sans permis pour 1h ou plus. Vous pouvez également louer des canoës ou des paddles, ou faire une balade en gyropode avec un guide. Enfin, depuis le port, vous pourrez emprunter les chemins de halage à pied ou à vélo.

Revenez ensuite au pied de la rue du petit fort – 16 –, dans la continuité du vieux pont.
Vous allez maintenant monter Le Jerzual,

Seule rue, jusqu’en 1781, permettant l’accès à la ville haute !

Pour rappel, cette rue de 507 mètres est très pentue, entre 10 % et 18 % selon les lieux.

Imaginez l’époque où les charrettes à bras étaient le moyen de transport le plus utilisé pour faire entrer ou sortir des marchandises ! C’est en remontant vers la ville haute qu’une bonne partie de l’histoire de cette ancienne citadelle se déroulera sous vos yeux…

D’un charme indéfinissable par ses petites maisons à pans de bois de part et d’autre de la rue, elle abrite bon nombre d’artisans -17 – : verrier, potier, ébéniste, peintres, sculpteurs, etc…

À colombages ou à encorbellement, la plupart de ces maisons ont été construites entre le XVe siècle et le XVIe siècle.

Au 24 rue du petit fort, La Maison du Gouverneur 18.

L’image même du bel hôtel particulier de l’époque, où bourgeois et artisans aimaient vivre à l’étage au-dessus de leurs boutiques.

Cette ancienne maison à pans de bois du XVème siècle est classée monument historique, elle est à découvrir en été.

A mi-chemin, voici La porte du Jerzual 19.

Elle protégeait autrefois l’entrée de la ville, elle date du début du 14ème siècle.

A la naissance de Dinan, c’était l’entrée principale de la ville, elle était équipée d’un pont-levis, d’une herse et de mâchicoulis.

La rue du Petit Fort devient rue du Jerzual après être passé sous la porte (en montant).

Lors de la montée, vous croiserez de nombreux artisans comme le souffleur de verre au 1 rue du Jerzual, le tanneur et ses superbes ceintures au 3, un bijoutier-créateur au 10

En haut de la rue, tourner à gauche rue de la poissonnerie – 20 . Vous arrivez dans le centre historique de Dinan, avec ses 115 maisons médiévales à pans de bois, ses restaurants, ses boutiques.

Au bout de la rue, face à vous sur la droite, à l’angle de la rue de l’horloge et de la rue de l’Apport, vous pourrez admirer l’une des plus anciennes maisons de Bretagne, elle fut construite en 1484 – 21 – .

Tournez à gauche dans la rue de l’Apport et descendez sur une trentaine de mètres. au 1 rue Haute-voie, sur votre gauche voici le portail de l’Hôtel particulier de Beaumanoir 22.

Cet hôtel particulier est typique des manoirs bretons du XVIe siècle. Il date de la première époque de la Renaissance.

Son très beau portail dit « du Pélican » décoré de dauphins, sa cour pavée et sa façade en partie restaurée, font de ce bâtiment un monument important de Dinan.

Il s’agissait du domaine de Hélène de Beaumanoir, Marquise d’Acigné. En 1625 elle y fonda le couvent des Catherinettes.

A sa mort, l’hôtel fut donné aux sœurs Dominicaines et elles y devinrent si nombreuses que la petite cour qu’on y voit encore, leur servait de cimetière, et était emplit de leurs tombes.

Le grand-père du propriétaire actuel fit transporter au cimetière de Dinan toute une charretée d’ossements provenant de ces fouilles.

Découvrez-y le corps principal du logis avec sa tour octogonale en avant-corps, à l’intérieur, les pleins cintres des portes, un splendide escalier de pierres avec ses 60 marches monumentales, et également la cuisine avec sa large cheminée. On y voit encore les étroits corridors et les petites cellules des religieuses. Ces cellules ne sont pas dans le corps de l’hôtel, mais dans un bâtiment latéral construit par Hélène elle-même pour servir de chapelle et où elle fut provisoirement enterrée.

Descendez encore sur une dizaine de mètres, et au 6 rue Haute-voie, sur votre droite voici la plus vieille maison de Dinan (daterait du fin XIVè siècle – 1380/1390 ). Faites demi-tour, revenez sur vos pas et empruntez la première rue à gauche, la rue de la Ladrerie pour revenir sur la place Saint-Sauveur. Allez tous droit, et au bout de la rue, prenez à droite la ruelle Saint-Sauveur au niveau de l’hôtel particulier avec les volets bleus – 23 – .

Vous revenez dans la rue de L’Horloge, tournez à droite, puis à gauche dans la rue de l’Apport.

Plus loin, la rue de l’apport devient la place des Merciers.

Face à vous se dressait il y a encore quelques années la seconde maison la plus ancienne de Dinan, datant de 1458, et l’une des plus belles.

Derrière cette palissade 24 , se trouvait une maison classée aux Monuments historiques, qui abritait l’emblématique restaurant « Chez La Mère Pourcel ». Elle a été détruite par un incendie survenu dans la nuit du 22 au 23 juin 2019.

Tous les Dinannais ont été très touchés par ce sinistre et ont éprouvé une profonde tristesse. La maison devrait être reconstruite à l’identique.

Passez devant, et allez jusqu’à la place des Cordeliers -25- , vous pourrez y trouver de quoi vous restaurer ou acheter des souvenirs.

Face à vous se dresse le portail gothique du Couvent des Cordeliers – 26 –.

Cet édifice a été construit en 1251, mais les bâtiments actuels datent du XVe siècle.

Le couvent abrite aujourd’hui le collège-lycée privé catholique des Cordeliers.

S’il est ouvert, franchissez ce magnifique portail et allez jusqu’à la grille. Durant l’année scolaire vous ne pourrez pas aller plus loin mais vous pourrez tout de même apercevoir le couvent, le grand cloître, l’église et la salle capitulaire.

L’été des expositions y ont lieu et l’accès y est autorisé.

Quand vous êtes face au portail des Cordeliers, empruntez Grand Rue sur votre gauche et arrêtez vous devant l’église Saint-Malo – 27 .

Construite à partir de 1490. De style gothique et Renaissance, elle est surtout réputée pour ses vitraux du début du XXe siècle et son orgue anglais aux tuyaux polychromes, fabriqué en 1889.

Cette église n’est pas l’église Saint-Malo originelle ! La première était située à 700 mètres en dehors des remparts, c’est aujourd’hui la Chapelle Saint-Joachim, construite à partir de 1066. Elle était la première église paroissiale de Dinan.

Elle est toujours présente et a été restaurée au XVIe siècle puis aux XVIIIe et XIXe siècle mais de l’époque Romane ne subsiste que la travée droite du chœur qui possède 6 chapiteaux sculptés datant probablement du XIIe siècle.

Cette Chapelle est au 9 boulevard Flaud (Tout en haut sur le plan). Elle fut démantelée aux 2/3 vers 1488 lors du conflit opposant les troupes bretonnes et françaises. C’est à cette date que fut édifiée intra-muros l’actuelle église Saint-Malo.

En face de l’église, descendez la rue de Grâce, puis tournez à gauche rue du Marchix, restez sur la rue principale, qui devient la rue de la Ferronnerie. Au 16, allez faire un petit tour à la cohue – 28 – , les petites halles de Dinan, entièrement rénovées en 2009, datant du XIIIè siécle.

Ressortez par la même porte, et tournez à gauche. Traversez et juste après la boutique SFR, tournez à droite dans la rue du Fossé, dit le trou au chat.

Vous arrivez promenade des petits Fossés.

Face à vous, une colonne supportant le buste de Charles DUCLOS – 29 – , Maire de Dinan de 1744 à 1749 et à l’origine des promenades des petits et grands fossés.

A gauche de cette colonne, vous remarquerez un chemin qui descend vers Le jardin du Val Cocherel ou communément appelé « le jardin des Petits Diables ». Descendez ce chemin pour accédez au parc.

Ce magnifique parc situé en plein cœur de la Ville de Dinan possède environ 4 hectares de verdure – 30 – .

Ludique et familial, vous y trouverez des toboggans et balançoires pour les enfants, une aire de pique-nique couverte, un mini-golf, des tables de ping-pong, des animaux (faons, volières), une grande diversité de fleurs ainsi qu’un kiosque au milieu du jardin proposant des boissons fraîches, glaces et sandwichs.

En contre-bas du jardin, un étang offre un espace de calme et de détente.

Flâner dans ce parc et quand vous le souhaiterez, empruntez le chemin en terre qui se trouve sur la gauche en descendant, côté promenade des petits fossés, qui remonte en pente douce, derrière les arbres, vers le donjon 31 .

Passez sous la porte du Guichet (XIIIè siècle),

Une des 4 anciennes entrées de Dinan.

En 1593, le Gouverneur de Bretagne, Philippe-Emmanuel de Lorraine, Duc de Mercœur, fait murer la porte pendant la Guerre de la Ligue pour renforcer la défense de la ville. Sa réouverture ne date que de 1932.

Montez ensuite les marches pour revenir à l’Office du tourisme.

Vous voici à la fin de cette balade qui vous aura fait découvrir les plus beaux sites et monuments de Dinan. N’hésitez pas à retourner sur un de ces sites si vous souhaitez en approfondir la visite.

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