Les sites historiques

Dinan propose de nombreux sites classés et monuments historiques, mais en s’éloignant de quelques kilomètres, vous pourrez découvrir d’autres trésors architecturaux tels que le mont-Saint-Michel, la cité corsaire de Saint-Malo, ou encore, plus prés, la Cité gallo-romaine des Coriosolites.

Notre région regorge de merveilleux sites que je vais ici vous présenter, classés du plus près au plus éloigné, pour vous donner envie de vous rendre sur place afin que vous vous rendiez compte par vous-même des richesses de notre héritage historique.

Le Château de Léhon

à LEHON – 2 Km de Dinan

Bâtie sur un éperon rocheux, la forteresse de Léhon défendait l’entrée de la vallée de la Rance et l’abbaye Saint-Magloire de Léhon qu’il surplombe.

Le château est mentionné pour la première fois en 1034, lors de la guerre d’héritage qui opposa Alain et Eudon, les deux fils du duc de Bretagne, Geoffroy Ier.

En 1168, le château est assiégé par le Roi Henri II d’Angleterre.

Selon les conditions du traité de paix conclu entre le Roi de France Louis VII et Henri II, le château est rasé en 1169.

La forteresse est rebâtie par Roland de Dinan et ses successeurs entre la fin du XIIème siècle et le début du XIIIème.

C’est la forteresse dont on voit aujourd’hui les restes : une enceinte à peu près carrée flanquée à chaque angle de tours rondes.

En 1264, le château entre dans le domaine Ducal et devient le poste de commandement principal pour Dinan et sa région.

Lors des guerres de succession de Bretagne au XIVème siècle, le château fort subit plusieurs assauts et est très endommagé.

En 1359, la ville de Dinan et le château de Léhon sont assiégés par les Anglais commandés par le duc de Lancastre. Les Bretons implorent une trêve en attendant l’aide de Duguesclin.

A la fin du XIVe siècle, après le traité de Guérande qui met fin aux hostilités franco-anglaises, les places fortes de Léhon et de Dinan sont rendues au duc de Bretagne.

A l’abandon, le château est qualifié de ruineux en 1490, mais il sert tout de même de repaire aux ligueurs du Duc de Mercoeur en 1590 lors des guerres de religion.

Il servira de carrière de pierres aux moines pour agrandir l’abbaye de Léhon au XVIIème siècle.

Entre 2003 et 2006, la municipalité entreprend la restauration des ruines du château et l’aménagement paysager du site. Il ne s’agit pas ici d’une reconstruction des édifices, mais bien d’une conservation des ruines du château dans leur configuration actuelle.

Le nouvel aménagement du site le rend accessible : chemins de ronde, escaliers, passerelles… ce qui permet aux visiteurs une intéressante découverte de notre très vieux château féodal.

L’Abbaye Saint-Magloire de Léhon

à LEHON – 2 Km de Dinan

Pour voir mon article consacré à l’abbaye de Léhon, cliquer ICI

Fondé au milieu du 9ème siècle, le monastère bénédictin Saint-Magloire de Léhon s’impose rapidement comme un haut lieu spirituel des bords de Rance.
Aujourd’hui le monument offre à la visite (libre) un ensemble complet révélant les espaces nécessaires à la vie conventuelle (Église abbatiale, cloître, jardin, réfectoire)…
De belles randonnées et balades pédestres et cyclistes sont possibles dans le village de Léhon labellisé « Petite cité de Caractère » et aux bords de Rance à partir de l’abbaye.

INFORMATIONS

Horaires :

En Juin :

ouverture des jardins et du cloître les week-ends et jours fériés de 14h00 à 18h30.

En Juillet et Août :

Tous les jours de 10h30 à 19h00.

En Septembre :

Tous les jours : la semaine de 14h00 à 18h30 / le week-end de 10h30 à 18h30.

Ouverture jusqu’au 1er octobre inclus.

L’accès est libre, sauf les visites guidées de l’Abbaye qui sont payantes (réservations ICI)

A savoir : Les chiens ne sont pas autorisés à l’intérieur de l’abbaye (même les petits, ou portés).

La Maison de la Rance

à LANVALLAY – 3 Km de Dinan

Située sur le port de Dinan-Lanvallay, la Maison de la Rance, vous ouvre ses portes pour découvrir l’un des estuaires les plus remarquables de Bretagne : La Vallée de la Rance.

Niché dans un ancien corps de ferme rénové, cet espace de découvertes est réparti sur 2 étages et 6 salles pour découvrir et comprendre la Rance.

Au total, 300 m² de muséographie pour explorer la vallée de la Rance à travers des maquettes interactives, reconstitutions de milieux avec sons et odeurs, simulation de marée, opéra d’images.
Une exposition permanente originale pour découvrir, tout en s’amusant, le patrimoine d’une rivière « maritime ».

Chaque année, les animateurs de la Maison de la Rance proposent de nombreuses sorties de découverte de la nature à pied, en vélo ou en bateau.

Ces sorties peuvent également être proposées à des groupes constitués à la date de leur choix.
Aussi, pour les demandes spécifiques de sorties natures, nos animateurs peuvent mettre en place des programmes sur mesure.

A 800 m de la Maison de la Rance, découverte d’un parcours en pleine nature avec une douzaine de stations d’observation permettant de découvrir les richesses d’une zone humide (faune variée, flore et ses 250 espèces recensées, verger à variétés locales…).

Plus d’infos sur le site web ICI

Le Manoir de la Grand’Cour

à TADEN – 6 Km de Dinan

Cet édifice seigneurial aurait été construit aux alentours de 1380 par l’architecte Étienne Le Tur, qui a construit, à la même époque, le donjon ducal de Dinan.

Geoffroy de Quédillac, écuyer de Duguesclin, serait vraisemblablement le commanditaire de ce manoir.

Le Manoir aura plusieurs propriétaires, cependant, depuis la vente de la seigneurie en 1618, le manoir ne sert plus de résidence à ses propriétaires, les seigneurs de la Garaye utilisaient les communs, selon la transmission orale, pour le parcage des carrosses et chevaux lorsqu’ils se rendaient à l’église du bourg.

Ce logis-porche, à la composition originale avec un passage voûté, unique dans les manoirs bretons, réunit sous une même toiture une partie seigneuriale (côté tour) et une partie secondaire pour un hôte de marque ou régisseur du domaine (côté escalier).

Situé à l’ouest de la cour, il faisait partie d’un ensemble comme l’indique la découverte d’un minu, acte notarié de 1552, qui a permis de confirmer l’existence d’un second bâtiment, aujourd’hui disparu, perpendiculaire à l’existant, au nord de la cour et dans lequel se trouvait une grande salle seigneuriale, une cuisine, une chambre et une cave.

Le logis de la Grand’Cour a conservé l’ensemble de ses façades de la fin du 14e siècle.

Ce logis seigneurial est reconnaissable par sa haute tour d’escalier, située dans l’angle, dont la plate forme de guet est accessible par une vis relais.

De l’autre côté de la rue, l’ancien couvent des sœurs du Saint-Esprit, au « Petit Bon Espoir », se signale par son grand portail avec porte charretière et piétonnière, de la période gothique, et qui provient du manoir de la Grand’Cour.

Y sont organisées des manifestations ponctuelles et des expositions. Des visites guidées sont proposées. Le manoir est accessible du 15 juin au 15 septembre tous les jours sauf le lundi, de 11h à 19h en juillet et août et de 14h à 19h en juin et septembre.

La Cité historique gallo-romaine des Coriosolites

à CORSEUL – 11 Km de Dinan

Corseul est une petite commune d’environ 2000 habitants, mais elle était, à l’époque gallo-romaine, une importante cité de 6000 âmes, et la capitale des Coriosolites, une puissante tribu Gauloise.

Corseul, sous son nom d’origine Corsalio, est mentionné par Jules CÉSAR dans ses commentaires sur la guerre des Gaules dés 57 av J.C.

A l’issue de cette guerre, les Coriosolites sont amenés à construire, sous la pression de l’empereur Auguste, leur capitale sur le territoire de la cité gauloise de Corsalio qui changea alors de nom pour devenir Fanum Martis (« temple de Mars » en latin).

Pendant trois siècles, Fanum Martis sera un centre de commerce et d’échanges, au carrefour de cinq voies romaines. Le long de l’une d’elles, sera édifié le temple de Mars dont il reste encore aujourd’hui des vestiges.

Au début de l’ère chrétienne, le site antique connaît un déclin et est abandonné au IVe siècle au profit d’Alet (Aujourd’hui St-Servan, près de Saint-Malo). Fanum Martis changea alors une dernière fois de nom pour prendre celui du peuple dont elle était, jusque là, la capitale, pour devenir Corseul.

La commune conserve aujourd’hui un riche patrimoine archéologique accessible à tout public.

Le Centre d’Interprétation du Patrimoine Coriosolis

Il s’agit du musé de Corseul qui à ouvert ses portes dans l’ancienne école, rue César Mulon.

Ce lieu ludique et interactif vous révèle le caractère exceptionnel de ses collections archéologiques et des nombreux sites de son territoire.

Informations sur les dates et horaires d’ouverture, et sur les prix ICI.

La villa du Champ Mulon

Les premières maisons de Corsalio sont construites dès le 1er siècle.

La villa du Champ Mulon est située à 100 mètres du bourg.

Durant les trois premiers siècles de notre ère, la maison, ou Domus du Champ Mulon, appartient probablement à des notables coriosolites relativement aisés.

Plus tard elle fut complétée, à l’ouest, par un ensemble thermal.

Monterfil & jardin des antiques

Mise en valeur d’un quartier commercial, avec ses entrepôts et boutiques, ses habitats et sa voie de 10 m de large.

Au début de notre ère, Corseul est une force économique importante et les 6000 habitants qui y vivaient constitués un énorme marché pour l’époque.
Cette voie était la plus importante de la ville antique, elle traversait le quartier d’Ouest en Est et aboutissait au forum (mis à jour mais aussitôt recouvert).

Le Temple de Mars ou Sanctuaire du Haut-Bécherel

Situé à 1,7 km du bourg de Corseul, sur la route de Dinan.

Ce temple romano-celtique était LE Saint-Jacques de Compostelle des temps anciens.

Construit à partir de 9O ap J.C, dans le style Toscan, comme tous les principaux monuments de Corseul de cette époque.

Il comporte une « cella », le cœur religieux du temple, qui était la seule partie encore visible au XX° siècle, avant la remise en valeur d’une partie de l’édifice, à partir des fondations fouillées.

S’élevant à 20 mètres à l’époque romaine, ce cœur du temple mesure encore aujourd’hui 10,60 m. Il s’agit du mur de maçonnerie romaine le plus haut de toute la Bretagne.

Le Château de Montafilan

Cette forteresse, aujourd’hui en ruine, a été construite par les Comtes de MONTAFILAN-DINAN au XIIe siècle.

La dernière propriétaire, Françoise de DINAN, était la préceptrice d’Anne de BRETAGNE .

Cette grande forteresse était constituée d’une enceinte polygonale à tours de flanquement circulaires. Il y avait six tours, à archères, et deux chapelles, dont une était dédiée à Sainte-Anne.
Dans un puits, situé au centre du château, existe un souterrain qui mène jusqu’à la ferme du Goulet. Sûrement un moyen, pour les Seigneurs, de s’échapper en cas de problèmes.
SITE PRIVE

La Stèle

Dans l’église Saint-Pierre, à la base d’un pilier côté Sud, on trouve une stèle funéraire érigée à la mémoire de sa mère par un citoyen romain, Caius Flavius Ianuarius.

Cette stèle provient des ruines d’une église plus ancienne et a été réemployée lors de la construction de l’église actuelle en 1836.

Il y est indiqué qu’une Carthaginoise, Silicia Namgidde, a quitté son pays pour rejoindre son fils dans la Cité des Coriosolites.

Elle y est morte à 65 ans.

Villa gallo-romaine du Quiou et autres

à LE QUIOU – 14 Km de Dinan

Bienvenue en pays des Faluns !

Construite sur l’ancienne mer des Faluns disparue il y a quinze millions d’années, La commune du QUIOU a pour héritage un riche passé patrimonial.

De cette mer des Faluns subsiste une pierre calcaire spécifique à ce territoire.

Plusieurs générations ont habité ce territoire, pour preuve la présence d’une villa gallo-romaine du premier siècle, l’élégant château de HAC, un des plus beaux manoirs bretons, la chapelle de TREVELEUC du 15ème, des fours à chaux du 19ème.

La Villa gallo-romaine

Elle constitue le plus grand site archéologique de cette catégorie de l’ouest de la France, c’est l’établissement rural de type romain le plus précoce, le plus vaste, et le plus longuement occupé.

elle remonte aux toutes premières années du I° siècle de notre ère, sous Auguste.

Elle a connu en outre une longévité exceptionnelle : après son apogée à la fin du II° siècle, elle a survécu à la chute de l’Empire romain (V° siècle) et a été occupée jusqu’à la fin du Haut Moyen-Age (XI° siècle).

Ses dimensions sont impressionnantes, elle s’étend sur 2,5 hectares : sa partie résidentielle (pars urbana) entièrement mis au jour,

est construite autour de deux cours intérieures en enfilade, avec des thermes (bains chauds) de 500 m2, en saillie au nord-ouest et un bâtiment annexe destiné à l’accueil des hôtes (hospitalia) au sud-est.

Les constructions agricoles (pars rustica), repérés par sondages mais non fouillées, s’étendent à l’est sur au moins 8 hectares. A l’ouest se situe la partie religieuse, nécropole et temple (fanum) qui sera explorée ultérieurement.

Ce site exceptionnel fut découvert en 1989 lors d’une prospection aérienne.

Vous aurez le choix d’une visite libre toute l’année, qui vous permettra de vous instruire avec des panneaux interprétatifs, ou de profiter d’une visite guidée (2€) planifiée de mai à septembre, ou sur rendez-vous toute l’année.

Le Château du HAC

Le château de Hac est un chef-d’œuvre architectural de l’âge d’or du duché de Bretagne. Il a été construit en pierre calcaire des faluns et fut très peu modifié au cours des siècles.

Dans les années 1380-1390, lors de la guerre de Cent Ans, un manoir, dont subsistent les fondations, a été construit par Guillaume de Saint-André, diplomate du duc Jean IV de Bretagne.

Initialement, le domaine était une ancienne résidence de chasse des ducs de Bretagne.

Le château actuel a été édifié de 1440 à 1448 par Jean HINGANT, familier du duc de Bretagne et devint le centre d’un important domaine agricole.

Il est flanqué de six tourelles élancées dont quatre de diamètre inégal. La charpente a été restaurée en 1684.

Ouvert au public depuis 1984, il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.

Découvrez le château de Hac en compagnie d’un guide et promenez-vous librement dans ses jardins galants.

Vous découvrirez dans ce manoir résidentiel, monument encore habité, un mobilier d’époque de style gothique, une collection de coffres, des lits à baldaquins, des statuettes, des vitraux ou des trophées de vénerie.

Plus d’infos sur le site web du château : https://chateaudehac.fr/

La Maison des faluns

La mer des Faluns

à TREFUMEL – 15 Km de Dinan

Il y a 15 millions d’années, la partie Est de la Bretagne était recouverte par la mer des Faluns, peu profonde (quelques dizaines de mètres) et chaude (20-21°C).

Requins, lamantins et tortues, mais également coraux et oursins étaient présents…

Celle-ci correspondait à un bras de mer reliant les eaux de ce qui est aujourd’hui la Manche à celle du golfe de Gascogne.

Elle s’étendait à l’est jusqu’à Tours et Blois.

De cette période, il reste le falun, une roche sédimentaire regorgeant de fossiles marins.

La Maison des Faluns

Elle vous ouvre ses portes pour vous permettre de découvrir un patrimoine unique lié à la géologie locale et à cette mer disparue.

Dans un espace ludique, vous vivrez une « odyssée en mer des Faluns » au sein de 7 salles scénographiques interactives.

Les animateurs de la maison des Faluns organisent régulièrement des sorties de découverte de la nature à pied pour petits et grands.

Pour les dates, horaires et tarifs de la maison des Faluns et des sorties, rendez-vous sur le site dédié ICI.

INFORMATIONS

Maison nature des Faluns

47, route de Le Quiou – Carmeroc 22630 TREFUMEL
Tél : 02 96 39 93 42
Email : maisondesfaluns@dinan-agglomeration.fr

La Carrière de la Perchais

Ancienne carrière exploitée de 1949 à 2006 pour sa roche calcaire utilisée en agriculture pour l’amendement des sols, la fabrication de la chaux (nombreux four à chaux dans le secteur) et la pierre de construction.

A la place des tailleurs de pierre d’antan, devenez aujourd’hui paléontologue le temps d’un après-midi et partez à la découverte des traces et indices des animaux en pleine nature.

A l’ancienne carrière de la Perchais, il est possible d’observer des roches calcaires très friables contenant de nombreux fossiles que vous pourrez ramasser (coquilles de mollusques, dents de requins, os de poissons osseux, voire même de siréniens et cétacés).

Des panneaux pédagogiques sont présents au pied du front de taille et de nombreuses informations sont disponibles au sein de la muséographie de la Maison des Faluns.

Le Château de la Bourbansais et son zoo

à PLEUGUENEUC17Km de Dinan

Cette ancienne résidence de Membres du Parlement de Bretagne est dans la même famille depuis sa construction en 1583 sur l’emplacement d’une ancienne « villa » gallo-romaine.

Le Château a été remis au goût du jour au XVIIIe siècle. Il est l’un des plus harmonieux des grands châteaux bretons avec ses pavillons «à la Mansard», sa chapelle faisant pendant au cellier, le pigeonnier et le fruitier encadrant les douves…

Demeure restée authentique, les salons d’époque du XVIIIe, sont, avec le chef-d’œuvre de l’ébéniste Mancel (« le petit Salon Bleu »), le témoignage de l’art de vivre du siècle des lumières.

En 1750, de grands travaux d’aménagement du Château permettent de réaliser des Jardins  » à la Française  » de plus d’un hectare qui rappellent les grands parcs inspirés par Le Nôtre.

Constamment entretenus depuis le XVIIIe siècle, ces Jardins sont clos de murs sur les côtés et jouxtent le potager de la même époque et de la même superficie.

L’équipe de la Bourbansais utilise le potager comme un outil pédagogique, proposant chaque jour en saison, des visites guidées basées sur l’histoire des plantes, des légumes et jardins.

La statuaire, datant de 1756, représentant des personnages de la mythologie antique, donne sur l’Orangerie elle-même créée entre 1725 et 1770.

Le Château de la Bourbansais est également un zoo. Lieu exceptionnel, dans un cadre naturel, pour admirer en semi-liberté, plus de 60 espèces d’animaux provenant des 5 continents.

Est également présente une meute de 60 chiens de race Français tricolore, et plus de 80 oiseaux venant des 5 continents !

Infos, billetterie, horaires… sur le site web : https://www.labourbansais.com/

Le Château de Combourg

à COMBOURG25Km de Dinan

Ce château est une forteresse médiévale construite du XIIe au XVe siècles.

L’histoire du Château de Combourg sera marquée de faits réels et de légendes, mais surtout par un nom : Chateaubriand.

Le château a eu de multiples vies, il est, aujourd’hui encore, habité par les descendants du célèbre auteur.

Tout commence au début du XIe siècle. Les terres de Dol, opposées au duché de Normandie, doivent être protégées. L’évêque Guinguené, fait alors construire un donjon à Combourg.

Jusqu’au XVe siècle, le château évoluera avec la construction des différentes tours, pour devenir cette magnifique forteresse.

Combourg participera à la défenses des frontières de la Bretagne indépendante jusqu’aux mariages successifs d’Anne de Bretagne avec les rois Charles VIII et Louis XII qui aboutiront, en 1532, au rattachement du Duché de Bretagne au royaume de France.

Comme beaucoup de château, une légende existe concernant celui-ci, contée dans les Mémoires d’outre-tombe de François-René Chateaubriand :

«… Les gens étaient persuadés qu’un certain comte de Combourg, à jambe de bois, mort depuis

trois siècles, apparaissait à certaines époques, et qu’on l’avait rencontré dans le grand escalier

de la tourelle; sa jambe de bois se promenait aussi quelquefois seule avec un chat noir.»

La visite intérieure du château, obligatoirement guidée et commentée, dure 45 minutes. La visite du parc à l’anglaise de 25 ha est libre.

Billetterie et horaires d’ouverture sur le site du château ICI

Le Château de la Hunauday

à PLEDELIAC – 33 Km de Dinan

Construit vers 1220 par Olivier Tournemine, il est destiné, à cette époque, à la protection de la frontière Est du Penthièvre (pays de Lamballe) alors en conflit avec le Poudouvre (région de Dinan).

Le château est détruit en 1341 lors de la Guerre de Succession de Bretagne, guerre civile qui ravagera le duché pendant une vingtaine d’années.

A la fin du 14e siècle, Pierre Tournemine commence la reconstruction du château en tenant compte des innovations militaires.

A la fin du 15e siècle, la famille Tournemine devient puissante en Bretagne. Elle reçoit en 1487 le titre de Baron de la Hunaudaye. La seigneurie s’étend au 16e siècle sur plus de 80 paroisses.

L’âge d’or de la Hunaudaye coïncide avec la disparition des Tournemine au début du 17è siècle.

Le déclin est pourtant amorcé. Le château est de moins en moins entretenu. Les terres et les seigneuries sont peu à peu vendues.

Durant la Révolution française, le château est pillé et incendié.

Au 19è siècle, il est utilisé comme carrière de pierres. De nombreux bâtiments disparaissent.

La partie Nord du château s’écroule en 1922, l’État décide alors en urgence le classement puis le rachète en 1930.

Après de longues années de restauration et d‘aménagement, le Château est ouvert au Public.

Billetterie et Horaires d’ouverture sur le site du château ICI.

Saint-Malo

34 Km de Dinan

Saint-Malo est une ville qui a véritablement traversée les siècles.

De ses origines gauloises jusqu’à sa destruction lors de la Seconde Guerre mondiale, en passant par ses célèbres corsaires, c’est une ville dont l’histoire ne peut laisser indifférent.

Les marées de la baie de Saint-Malo sont parmi les plus importantes en Europe. Elles sont provoquées par la concentration des eaux au cœur d’une baie triangulaire entre Bretagne et Cotentin.

Au maximum, l’amplitude entre marée basse et marée haute peut y atteindre 14 mètres, soit plus du double du marnage ordinaire en Atlantique.

C’est pour cette raison que le Barrage de l’usine marémotrice fut construit sur l’estuaire de la Rance au début des années 1960.

La prudence est de rigueur en bord de mer.

Avant de s’aventurer sur les bancs de sable ou sur les rochers à marée basse, il convient de se renseigner sur les horaires des marées, au risque de se retrouver piégé par la mer.

Les jours où se conjuguent grandes marées et des vents importants, imposent un surcroît de précautions. Les risques d’être emporté par la mer et de mourir noyé sont réels. Mais par contre n’hésitez pas à vous rendre sur place pour assister un spectacle exceptionnel.

A voir à Saint-Malo :

  • la cathédrale Saint-Vincent
  • les remparts Le tour des remparts est sans doute la première attraction touristique de St-Malo. Les remparts encerclent entièrement la ville et on peut en faire le tour.
  • le château de Saint-Malo édifié entre le XVe et le XVIIIe par les ducs de Bretagne pour assurer leur autorité sur la ville de Saint-Malo. Aujourd’hui, il héberge les services de la mairie et le Musée d’Histoire de la ville et du Pays Malouin.

A Saint-Servan, quartier de Saint-Malo et ancien emplacement de la cité d’Aleth :

  • La tour Solidor, édifiée entre 1379 à 1384 par le duc de Bretagne Jean IV, à une période où la ville de Saint-Malo appartenait au royaume de France, sur les fondations d’une ancienne tour viking. Cette construction est utilisée pour contrôler le trafic sur la Rance. Elle abrite aujourd’hui un musée qui retrace la découverte du Cap Horn et la vie des cap-horniers.
  • Les ruines de l‘ancienne cathédrale Saint-Pierre d‘Aleth construite vers 920, C’était une cathédrale catholique romaine, détruite en 1255.
  • Vestiges de murs gallo-romains d’Aleth.
  • La base allemande de la Cité qui abrite le mémorial 39/45, lieu de mémoire consacré aux fortifications dressées par l’armée allemande et à la libération de la ville.
  • Le fort de la Cité et son ancien corps de douaniers donnant sur le chemin de la Corderie, face à la tour Solidor et à l’estuaire de la Rance.
  • Le grand aquarium de Saint-Malo avec son anneau à requins, situé aux abords de la ville. C’est le second établissement touristique privé le plus visité de Bretagne.

A Rothéneuf :

  • Les rochers sculptés de Rothéneuf, œuvre monumentale de l’Abbé Fouré, directement taillée sur les rochers. De fin 1894 à 1907, L’ecclésiastique sculpte plus de 300 statues sur cet ensemble remarquable de rochers granitiques surplombant la mer.
  • Le manoir de Limoëlou ou manoir Jacques Cartier. Il est l’unique héritage de Jacques Cartier, explorateur du Canada en 1534. Le manoir est racheté en 1984 et transformé en musée Jacques-Cartier.
  • la Chapelle Notre-Dame-des-Flots : Ancienne guérite des douaniers reconvertie en chapelle en 1889.
Autres :
  • L’île de Cézembre, accessible par bateau depuis Saint-Malo. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est largement fortifiée par les Allemands et résiste en août 1944 aux troupes américaines lors de la libération de Saint-Malo. Elle subit pendant plus de 3 semaines un bombardement intensif dont l’île garde encore les stigmates aujourd’hui : plus de 2 000 cratères de bombes. Cézembre a été longtemps interdite au public au-delà de la plage en raison de la présence de bombes et de munitions non explosées. Après plusieurs opérations de déminage, un sentier est ouvert au public en 2018 permettant de découvrir les vestiges de la Seconde Guerre mondiale.
  • Fort du Petit Bé, sur l’île du Petit Bé. Il peut se visiter à marée basse. Au XVIIe siècle, Louis XIV lance un projet de fortification de Saint-Malo pour protéger la ville et ses immenses richesses. Vauban est choisi pour construire une ceinture défensive, destinée à protéger la ville de Saint-Malo contre les anglais et les hollandais, qui allait du fort-la-Latte jusqu’à la pointe de la Varde.
  • Le Fort National est un bastion construit en 1689, sur une île accessible à marée basse. Aujourd’hui privé, le fort appartient à une vieille famille bretonne. Bastion avancé de la cité corsaire, il s’inscrit dans l’ensemble des fortifications.
  • La Conchée, îlot rocheux fortifié. Construit par Vauban à partir de 1692, le fort recouvre la quasi-totalité de l’îlot situé face à la grande plage de Rochebonne. Ressemblant à un vaisseau de granit, difficilement accessible même par temps calme, le fort est en cours de restauration.
  • L’île Harbour est un îlot rocheux fortifié. Le fort a été construit au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Il protège deux des passes d’accès de Saint-Malo et participe au système de défense du port de Saint-Malo. Le fort a perdu toute vocation militaire et appartient désormais à des personnes privées. Il a appartenu un temps à l’acteur Alain Delon.
  • Le Grand Bé, avec le tombeau de Chateaubriand. Accessible à marée basse à pied grâce à une chaussée cimentée surélevée au départ de la plage de Bon-Secours, au pied des remparts de la ville. Sur un promontoire à l’ouest de l’îlot, on peut voir la tombe de François-René de Chateaubriand, écrivain et homme politique, né à Saint-Malo en 1768. Chateaubriand ne demanda aucune inscription sur sa tombe, une croix seulement. « Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien: cela suffira à ma mémoire »
  • L’usine marémotrice de la Rance ou barrage de la Rance, est une centrale électrique tirant son énergie de la force de la marée. Elle se trouve dans l’estuaire de la Rance. Avec une capacité de 240 MW, elle est restée la plus grande usine marémotrice au monde pendant 45 ans, de sa mise en service en 1966 jusqu’en 2011, détrônée par la centrale de Sihwa Lake en Corée du Sud, légèrement plus puissante (254 MW). L’usine marémotrice de la Rance est un site touristique qui abrite le musée Découverte de l’usine marémotrice de la Rance.

Le Fort La Latte

à PLEVENON42 Km de Dinan

Le Fort La Latte, ou château de la Roche Goyon, est un Château fort situé sur la pointe de la Latte, près du Cap Fréhel.

Dominant la mer de plus de 60 m, il est séparé de la terre ferme par deux crevasses que l’on franchit sur des ponts-levis.

La Roche Goyon tire son nom d’une des plus anciennes familles bretonnes, qui, en 937, aurait construit un premier château.

Le château actuel, a été construit dans les années 1340 par Étienne III Goyon, seigneur de Matignon.

En 1379, suite au retour d’exil du duc de Bretagne Jean IV, il est assiégé par Bertrand Du Guesclin. La forteresse résista vaillamment mais tomba et fut confisquée au profit de Charles V, puis restituée à son propriétaire par le traité de Guérande en 1381.

Il subit un nouveau siège en 1490, anglais cette fois, mais sans succès pour les envahisseurs.

Lors des guerres de Religion au 16e siècle, Jacques II Goyon prend le parti d’Henri IV. Par mesure de représailles, en 1597, un délégué du Duc de Mercoeur, l’assiégea et l’assaillit.

Le château, déjà appelé La Latte à cette époque, fut démantelé, pillé, ravagé, incendié. Seul le donjon résista. La défaite marqua un temps d’abandon de l’édifice.

Ce n’est qu’au début du 18e siècle, sous Louis XIV, que le château reprend son intérêt stratégique et est bastionné. Le château fut transformé entre 1690 et 1715 par Vauban afin de fortifier la Côte pour la défense de Saint-Malo. On lui doit en grande partie l’aspect que nous lui connaissons.

En 1793, on construit le four à rougir les boulets et on y emprisonne quelques contre-révolutionnaires.

Il servira jusqu’à la fin du Premier empire où l’évolution des techniques militaires conduisit à son inadaptabilité.

Au cours du 19e siècle, il fut peu à peu abandonné. Déclassé par le ministère de la Guerre en 1890, il fut vendu par les Domaines en 1892 à divers propriétaires privés avant d’être acheté par un passionné, Frédéric Joüon des Longrais, en 1931.

Ce dernier entreprit de lourds travaux de restauration et l’ouvrit au public.

Il su conserver tous les attributs de cette forteresse et le système défensif du 14è siècle qui est toujours en place : courtines, tours, pont-levis, murailles, donjon, oubliettes, pilori, béliers, herse, mâchicoulis, engins de guerre et jardin médiéval, pour le bonheur des visiteurs.

Le fort La Latte est aujourd’hui le château le plus visité en Bretagne, après celui des Ducs à Nantes.

Du Fort La Latte, comptez une bonne heure de marche sur les sentiers pour rejoindre le Cap Fréhel.

Plus d’infos sur les horaires et les tarifs sur le site web : https://www.lefortlalatte.com/

Le Cap Fréhel

à PLEVENON42 Km de Dinan

Le Cap Fréhel est une pointe de grès rose au relief tourmenté, qui sépare la baie de Saint-Brieuc de la Baie de Saint-Malo.

Ce cap compte parmi les plus impressionnants de Bretagne : la falaise domine la mer d’environ 70 mètres. Laissez-vous happer par la nature et les paysages qui s’y dévoilent.

Le Cap Fréhel offre un panorama dont on ne se lasse pas et qui restera à jamais graver dans vos mémoires.

Il est classé pour son intérêt ornithologique et pour le bon état de conservation des landes côtières.

L’été, le rocher de la fauconnière, ainsi que la falaise sous les pieds des touristes, sert de site de nidification pour de nombreuses espèces d’oiseaux marins.

Un sentier entre les bruyères et les ajoncs, intégré au GR34, fait le tour du cap. Par temps clair on peut distinguer l’île anglo-normande de Jersey.

Le vieux phare (ou tour Vauban) toujours présent, en granite, fut construit en 1701 sous Louis XIV par un des disciples de Vauban, Jean-Siméon Garangeau, qui a été nommé « ingénieur en chef et directeur des fortifications de Saint-Malo » en 1691.

Un phare plus moderne et plus haut sera construit, entre 1845 et 1847, à la place de l’actuel mais il sera détruit en août 1944 par les troupes allemandes.

Le phare actuel, reconstruit à partir de 1946, sera inauguré en 1950 : haut de 32 mètres, sa lanterne domine la mer de 103 mètres. Par temps clair, son feu est visible à plus de 100 kilomètres. Il est un des 5 phares les plus puissants de France.

N’hésitez pas à gravir les quelques 145 marches pour atteindre sa galerie et bénéficiez d’un panorama sur la lande, le Fort La Latte et la rade de St-Malo.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le cap Fréhel a été l’emplacement d’une station radar, il n’en subsiste aujourd’hui que quelques blockhaus dissimulés dans les fourrés.

Au cap Fréhel, partez à la découverte d’un espace naturel époustouflant Classé site Natura 2000, ce Grand Site déroule à vos pieds 600 hectares de landes entre falaises de grès rose et mer d’émeraude.

Ce site se visite par tous les temps. Par temps agité, quand vent et embruns vous « giflent », c’est un véritable spectacle qui vous est proposé avec une mer agitée qui claque contre les falaises.

Par temps ensoleillé, le grès rose des falaises se présente à vous, accompagné de ses landes et de bruyère en fleur.

Du Cap Fréhel, comptez une bonne heure de marche sur les sentiers pour rejoindre le Fort La Latte.

Plus d’infos : ICI ou ICI.

Le Château de Bienassis

à ERQUY43 Km de Dinan

Le premier château de Bienassis était un manoir du XIIe siècle cerné d´une douve, propriété des seigneurs de La Motte d´Erquy.

Jean de Quelennec, seigneur de Quelennec en Quintin, acquiert les terres de Bienassis en 1374.

Son fils Geoffroy, fait construire le logis vers 1434.

Il est occupé par les troupes du duc de Mercœur pendant les guerres de religion à la fin du XVIe siècle.

Plusieurs propriétaires se succèdent, puis en 1760 il est vendu à François-Louis Visdelou de la Ville-Théart, commissaire des haras de Bretagne. À cette époque, le domaine s’étend sur plus de 1000 Hectares.

Confisqué pendant la Révolution, il servira de prison.

Depuis 1880, il est la propriété de la famille Kerjégu, descendant d’un grand navigateur.

Optez pour la visite guidée et profitez d’une expérience historique en réalité virtuelle, avant d’écouter le guide vous expliquer l’histoire de chaque pièce et de son mobilier. Ou bien choisissez la visite libre (seulement en période estivale) pour découvrir à votre rythme les histoires et les vies qui ont habité les murs du château.

Un parcours extérieur dans les jardins et le parc du château vous permet d’en apprendre davantage sur son architecture et la faune et la flore qui l’entourent aujourd’hui.

Plongez dans l’univers d’une demeure seigneuriale bretonne et offrez-vous un aperçu de la vie de château du XVe siècle à aujourd’hui.

Cette année un jeu de piste inédit est à découvrir: La Quête de l’Hermine.

Plus d’infos sur les horaires de visite et les tarifs sur le site web : https://www.chateau-bienassis.com/

Moncontour

à 55 Km de Dinan

Cette commune fait partie des Petites cités de caractère et de l’association Les Plus Beaux Villages de France.

Perchée au sommet d’une colline, entourée de ses remparts, vous adorerez flâner dans ses ruelles au charme médiéval, découvrir son histoire marquée par Chouans et toiliers, et vous balader dans sa paisible campagne.

La cité médiévale de Moncontour est encore aujourd’hui ceinturée d’imposants remparts des XIIIe et XIVe siècle qui lui permettaient à l’époque de défendre Lamballe, capitale du Penthièvre.

Moncontour a joué un important rôle militaire dès le XIIe siècle alors qu’elle était une des places fortifiées du Duché de Penthièvre.

Après avoir subi sièges et assauts, jusqu’à la Révolution industrielle, la ville se tourne vers le commerce de toiles qu’elle exporte vers l’Espagne et les Indes ! Baladez-vous dans les ruelles et prenez le temps d’admirer les hôtels particuliers et les maisons légués par ces riches négociants. L’hôtel Clézieux et l’hôtel de Kerjégu, devenu aujourd’hui la mairie, en sont de très beaux exemples.

Voilà les Chouans !

Rappelant que la chouannerie fut très active dans la région, un musée d’été vous en apprendra plus sur ces insurgés royalistes.

Coteaux, chemins, forêts et landes… La campagne environnante vaut la balade. De Moncontour, empruntez le chemin en sous-bois qui mène à la Chapelle Notre-Dame-du-Haut.

A 20 minutes de marche, la vue sur la cité est remarquable.

Les Templiers à Moncontour

Les Templiers possèdent dès le XIIe siècle une importante aumônerie situé sur le passage de la voie reliant Saint-Brieuc à Moncontour, nommée  » Eleemosina de Kessoë  » dans une charte datant de 1160.

En 1217, le duc Pierre Mauclerc concède aux Templiers l’hospice Saint-Jean de Moncontour et la chapelle attenante. Au début du XIVe siècle, la propriété des hospices de Moncontour est

enlevée aux Templiers, leurs biens ayant été confisqués en Bretagne.

Les incontournables

  • L’église Saint-Mathurin (XV-XVIe siècle). Elle est située au centre de la cité, place Penthièvre. A l’intérieur, ses verrières du XVIe siècle sont parmi les plus belles de Bretagne ! A l’origine, en 1408, l’église est dédiée à Sainte-Anne et porte son nom, mais dès 1546, elle prit celui d’église Notre-Dame et Saint-Mathurin.
  • Les remparts (XII-XIIIe siècle) ont été restaurés par Geoffroy Botterel II, comte de Penthièvre, en 1137. D’importants travaux sont exécutés dans la seconde moitié du XIVe siècle sous Charles de Blois, puis sous Olivier de Clisson, qui firent de Moncontour l’une des plus fortes places de la Bretagne.
  • Les venelles et ruelles bordées d’hôtels particuliers en granit ou à pans de bois

Plus d’infos sur la ville, son patrimoine, ses animations… sur le site web : https://www.capderquy-valandre.com/moncontour

La forêt de Brocéliande

à PAIMPONT56 Km de Dinan

Vous aimez les histoires merveilleuses. Vous voulez découvrir les lieux mythiques des aventures des chevaliers de la Table ronde ou bien rencontrer ces lutins facétieux qu’on appelle les korrigans, alors vous êtes au bon endroit ! En forêt de Brocéliande, la frontière entre le monde réel et le monde imaginaire est ténue. Paysages étranges et sites mégalithiques attisent depuis des siècles l’imagination fertile des habitants de ce pays insolite !

La forêt de Brocéliande se trouve dans une zone de 14 km sur 14 km. Prévoyez donc une carte, et un moyen de locomotion, la forêt étant vaste (11000 hectares, soit la taille de Paris !) ! Restez sur les chemins autorisés et prévoyez de bonnes chaussures de marche. Privilégiez le porte-bébé si vous avec un enfant en bas âge.

Pour profiter pleinement de Brocéliande, nous vous conseillons de passer par les Offices de tourisme, et de découvrir la forêt avec un conteur.

À défaut, utilisez le guide des visites en vente à 4 €.

La forêt change de visage et notamment de vocation au gré des saisons. Certaines zones peuvent être fermées en fonction des périodes.

Avant de vous lancer à l’assaut de la forêt de Brocéliande, prenez quelques minutes pour visiter le site de l’Office de tourisme de Brocéliande ICI.

Vous y trouverez de bons conseils, des plans, des circuits de randonnées, des informations sur les différents sites de la forêt, sur les activités, sur la porte des secrets.

Cela vous permettra de préparer au mieux votre visite.

Les INCONTOURNABLES de la forêt de Brocéliande

La fontaine de Barenton

Une source d’eau naturelle et magique au cœur de la forêt de Brocéliande.

Le Tombeau du Géant

Datant de l’âge du Bronze, c’est un coffre mégalithique dont les parois sont constituées de grands blocs de schiste rouge faisant chacun plus de 4 mètres de long. Autrefois entouré d’un tumulus, le caveau fait partie d’un type de sépulture connu pour les petits princes d’Armorique entre 2000 et 1500 avant J.-C.

Tombeau de Merlin

Avant que le site du tombeau de Merlin ne soit en partie détruit au 19e siècle, le monument était une sépulture mégalithique : une allée couverte de schiste rouge de 12 mètres de long, datant de la période Néolithique. Aujourd’hui seules deux pierres subsistent. Deux roches, l’une contre l’autre.

le jardin aux Moines

Un monument mégalithique dont la fonction reste encore obscure. Mesure 27 mètres de long sur 23 mètres de large.

Des vases de l’époque néolithique retrouvés à l’extérieur du tertre attestent de l’utilisation du monument dès – 2500 avant Jésus-Christ.

Le château de Trécesson

Construit entre le 14e et le 15e siècle sur la commune de Campénéac, il s’agit du plus beau château de Brocéliande. Propriété privé, la visite comprend les extérieurs, le colombier, la cour d’entrée, la cour d’honneur, la chapelle, le potager, le lavoir et le four à pain.

le château de Trécesson et ses légendes fantomatiques vous feront frissonner… La légende la plus connue est certainement l’histoire de la Dame Blanche dont l’esprit apparaîtrait sur les toits du château les soirs de pleine lune…

La fontaine de Jouvence

Non loin du tombeau de Merlin, on dit que cette modeste fontaine était autrefois majestueuse, entourée d’énormes pierres. Il semble qu’à l’origine, le lieu servait de culte druidique lié à l’éternelle jeunesse.

L’Hôtié ou maison de Viviane

Tombeau composé de petites dalles de schiste pourpre. Ce monument d’un type rare en Bretagne est contemporain des nombreuses allées couvertes construites vers 2500 avant Jésus-Christ.

Le Val sans Retour

Non loin du petit bourg de Tréhorenteuc, cette vallée creusée dans la roche pourpre est également appelée Val périlleux ou Val des Faux-amants. Les sentiers du Val sans Retour sont fréquemment empruntés pour la beauté et la magie des lieux.

Le Val Sans Retour est surtout connu comme le domaine de la fée Morgane…

Le siège de Merlin

Une curieuse crête de schiste veinée de quartz se trouve sur les hauteurs du Val sans retour. Ce serait l’épine dorsale d’un dragon ou bien le siège de Merlin…

L’église du Graal

Lieu incontournable en Brocéliande, la petite église de Tréhorenteuc construite au XIIe siècle, dite « église du Graal », est unique au monde.

C’est l’œuvre de l’abbé Gillard, un petit curé de campagne, qui a voulu faire de son église, une passerelle entre la foi chrétienne, les évangiles et le Cycle Arthurien à travers la légende du Graal.

Au premier regard, rien ne la distingue des autres lieux de culte chrétien. Mais en l’examinant de plus près, on perçoit toute l’originalité du travail de l’abbé Gillard, qui transforma inlassablement son église à partir de 1942 jusqu’au début des années 1960.

Les Menhirs de Monteneuf

A Monteneuf, vous pourrez déambulez entre les 42 menhirs relevés sur un site comprenant plus de 400 pierres faisant l’objet de recherches archéologiques encore en cours.

Le Centre de l’Imaginaire Arthurien

Le château de COMPER, situé à proximité de la forêt de Paimpont, à trois kilomètres du bourg de Concoret, est dédié aux mythes arthuriens.

Ce haut lieu de l’histoire est depuis le Moyen Âge LE château de la forêt. La légende raconte que le lac de COMPER cache aux yeux des humains un palais de cristal bâti en une nuit par Merlin pour la fée Viviane….

Les forges de Paimpont

Un site Métallurgique exceptionnel.

Les forges s’installent au cœur de la forêt de Paimpont/Brocéliande en 1656 grâce, à un bon minerai de fer, un réseau hydraulique mis en place par les moines dès le Moyen Age et le bois de la Forêt de Brocéliande.

Les Forges arrêtent leur activité en 1954, abandonnées elles finissent en ruines et sont envahies par les ronces.

En 2001, l’État protège au titre des « Monuments Historiques » l’ensemble du site.

Depuis 2005, un long projet de restauration est lancé.

Aujourd’hui, le site historique et industriel des forges de Paimpont se visite.

Le Mont Saint-Michel

à 58 Km de Dinan

À l’origine, connu sous l’appellation de « mont tombe », s’y trouver une pierre ou un monument mégalithique destiné à un culte païen, auquel succédèrent deux oratoires édifiés par des ermites aux VIe et VIIe siècle.

A la suite de cette première christianisation, fut érigé un oratoire en l’honneur de l’archange Saint-Michel en 709 par Aubert, évêque d’Avranches, qui installa sur le site une communauté de douze chanoines pour servir le sanctuaire et accueillir les pèlerins.

C’est à cette époque que le mont accueillit les premiers villageois qui fuyaient les raids vikings.

Malgré les nombreuses reconstructions qui ont, petit à petit, façonné le bourg tel que nous le

connaissons aujourd’hui, le noyau primitif du village demeure encore perceptible : il correspond au

secteur de l’église paroissiale Saint-Pierre et de son cimetière.

En 966, à la demande du Duc de Normandie, une communauté de bénédictins s’établit sur le rocher. L’église préromane y fut alors élevée avant l’an mil.

Au XIVe et XVe siècle, la Guerre de Cent ans rendit nécessaire la protection de l’abbaye par un ensemble de constructions militaires qui lui permit de résister à un siège de plus de 30 ans.

Ce grand foyer spirituel et intellectuel fut, avec Rome et Saint-Jacques de Compostelle, l’un des plus importants pèlerinages de l’Occident médiéval. Pendant près de mille ans, des hommes, des femmes, des enfants sont venus, par des routes appelées « chemin de Paradis ».

Devenue prison sous la Révolution et l’Empire, l’Abbaye nécessitera d’importants travaux de restauration à partir de la fin du XIXe siècle.

Parallèlement au développement de l’abbaye, un village s’organise dès le Moyen-Âge. Il prospère sur le flanc sud-est, à l’abri de murailles datant pour la plupart à la guerre de Cent ans.

Ce haut lieu touristique reçoit aujourd’hui plus de 2,5 millions de visiteurs par an, ce qui en fait le site touristique le plus fréquenté de Normandie et l’un des dix plus fréquentés en France.

L’abbaye et ses dépendances sont par ailleurs, une étape des Chemins de Saint- Jacques-de-Compostelle.

En 2017, le mont comptait 30 habitants, appelés les Montois.

Les travaux de rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel achevés en 2015, offre un nouveau visage à ce site unique maintenant que la digue a disparu.

Dès que le coefficient de marée dépasse 110, le Mont redevient une île, l’espace de quelques heures. L’eau vient recouvrir le gué submersible. Le rocher est alors coupé de ses accès.

Plus d’infos sur les musées, les marées, les restaurants… sur le site web : https://www.ot-montsaintmichel.com/index.htm

Le Château de Fougères

à 88 Km de Dinan

Le château de Fougères est l’un des plus imposants châteaux forts français, occupant une superficie de deux hectares, et constituant un ensemble médiéval du XIIe au XVe siècle. Il est un véritable condensé d’architecture militaire érigé sur 400 ans et très bien conservé.

Durant cinq siècles, le château est au cœur des luttes entre les puissances. Au gré des batailles et des seigneurs qui se succèdent, la place forte est sans cesse améliorée : les différentes campagnes de travaux en font un véritable vaisseau de guerre, paré pour les sièges et construit selon les meilleurs techniques de chaque époque.

Au XIe siècle, le premier château de Fougères, en bois, appartient à la famille de Fougères, et, est construit sur un petit éperon rocheux pour assurer la défense de la partie nord-est de la zone frontière du Duché de Bretagne.

Cette forteresse primitive, a pour objectif principal de surveiller les puissants voisins et d’empêcher leurs incursions en terres bretonnes.

Au nord, la Normandie appartient aux rois d’Angleterre, et à l’est, l’Anjou et le Maine sont sous la coupe des rois de France.

Fougères est donc l’une des pièces essentielles du système de défense de la frontière du Duché.

Après presque mille ans d’existence, le château de Fougères offre aujourd’hui un visage inchangé. Plus grande forteresse médiévale d’Europe dans cet état de conservation, le château est une véritable synthèse des principes de constructions de la seconde moitié du Moyen Age.

Mais plus encore, il offre un témoignage des grandes luttes et des grandes épopées qui ont fait l’histoire des Marches, l’Histoire du Duché de Bretagne et l’histoire de France.

Infos, billetterie sur le site web : https://chateau-fougeres.com/fr

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